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i promise where you are, it's a love that's everywhere — zoé-la.&kahlan
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Kahlan J. Thorne
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le petit mot doux de Kahlan J. Thorne qui boit son thé le Mer 8 Aoû - 14:36 ► réponds-lui !





I never saw another one that sparkled like a diamond in the sun. La chambre même est sans pitié, le paradis tombe à mes pieds. Pourtant ta voix dit «  jamais n'oublie pas », conduite par une étoile, jamais n'oublie pas. Un point dans l'univers.

Tu lèves la tête vers Lynn. Elle te serre fort la main, si fort que tu en trembles presque. Tu imagines à quel point ça te ferait du bien de serrer la main de ton père, de cette façon-là, sans aucune forme de faiblesse, puisqu'il se raconte qu'une première fois à tenir la main de quelqu'un octroie un bonheur fugace et persistant à la fois, qui saoule et qui irradie, qui rend heureux et triste, heureux parce qu'on déborde d'amour et de regrets, et triste parce qu'on sait bien que l'instant s'achèvera. Un bonheur dont on se souvient même des années après, parce que le cerveau est programmé pour retenir les choses sans importance mais qui empoignent le coeur avec tellement d'ardeur qu'on croirait en mourir. C'est même écrit dans les livres. Tu te laisses aller à rêver, et le temps d'arriver à l'hôpital, en face de ta mère, tu t'es laissée submerger par trop de pensées épuisantes, si bien qu'à force, tu cours t'asseoir sur une chaise de l'accueil pédiatrique et tu t'endors à moitié, fermant les yeux de sommeil et resserrant tes petits poings contre ta poitrine, comme si ça allait t'aider à rêver de quelque chose d'agréable. Tu fais ça depuis ta naissance, parait-il, mais ça ne t'a jamais réussi. Tu enchaînes les cauchemars depuis un mois ou deux, et rien n'apaise tes nuits, sinon la voix de ta mère quand elle te dit qu'elle t'aime et qu'elle ne te quittera jamais. Et tu as envie d'y croire, et puis tu te dis que c'est pas possible qu'une maman abandonne son enfant. Bien plus tard, quand tu seras en âge de comprendre et en âge de savoir, tu apprendras que si. Tu t'assoupis un instant, tu ne sais pas combien de temps, ça peut être un quart d'heure comme dix secondes. Tu n'as pas encore d'horloge interne ou alors la tienne est détraquée. Tu aperçois les yeux de ta mère te fixer, et tu souris. Tu souris parce que c'est les yeux de ta mère, et qu'à ton sens, c'est les plus beaux de l'univers. Et puis pourquoi vous cherchez un sens à l'amour. Vous serez déçus. Il n'y'en a jamais. Et tu souris parce que c'est ta mère, et personne d'autre. Tu te lèves, péniblement, en prenant la main de Zoé, et en baillant ostensiblement, sans aucune grâce; mais ça va. Tu n'as que huit ans. « Man... T'as fini le travail ? » Demandes-tu d'une voix ensommeillée en gardant un oeil à moitié fermé. Tu l'ouvriras plus tard. Dans cinq minutes. Quand tu seras réveillée.

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Zoé-La I. Thorne
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Est née à Honolulu et fut abandonnée à la naissance pour être adopté aussitôt. ▬ était une bonne surfeuse mais ne surfe plus depuis qu'elle fut attaquée par un requin qui a tué sa meilleure amie. ▬ Est diabétique avec indépendance à l'insuline. ▬ a des jumeaux de 8 ans (Kahlan et Daniel). ▬ a vécue 8 ans à San Francisco. ▬ a peur des insectes et de l'orage. ▬ garde sa bague de fiançailles au cou 8 ans après la rupture. ▬ a été danseuse étoile et de hula. ▬ fait du cheval, du yoga et de la boxe ainsi que de la peinture. ▬ joue de la guitare, du piano et chante à ses heures perdues.
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le petit mot doux de Zoé-La I. Thorne qui boit son thé le Jeu 9 Aoû - 18:18 ► réponds-lui !

Tu ne te sens pas vraiment bien depuis que tu l’as revu. Lui. Ce con. Il est con mais surtout malade du cœur. Pas vraiment physiquement mais autrement. Il est surtout stupide, oui à penser qu’il est logique mais en fait ? Il se leurre bien trop. Tu ne veux pas penser à lui. Tu veux penser à ton petit copain. Oui, voilà. Pourtant tu penses à lui. Tu sais que c’est mal mais tu as rouverte une blessure fermée. Tu n’en as pas encore parlée. Tu ne parles jamais de Kessy à ta sœur. Sûrement par ce qu’elle est trop impliquée ? Tu n’en sais rien. Tu n’en parles puis depuis que ta maman t’a pris la tête un peu après que tes enfants soient nés. Tu as renfermée ça dans une bulle. Les gens peuvent penser ce qu’ils veulent de ta décision de rester à San Francisco pendant une année ou d’avoir rompue… Tu t’en fiches. Tu n’as rien fait de mal. Non. Rien. Pourquoi les gens s’évertuent parfois de penser que tu aurais dû vivre avec son infidélité. Es-tu stupide ? Non. Tu soupirais doucement en relevant ton petit nez en sa direction. Celle de ta fille. Une journée qui était planifiée depuis un moment. Tu voulais passer du temps avec eux séparément afin de leur présenter Honolulu. Tu avais toujours ces moments avec eux ensemble mais au contraire, séparément également. Tandis qu’elle te demandait si tu avais le travail, tu voyais alors ton père qui arrivait par derrière elle pour l’attraper et la faire voler doucement dans les airs. Tu riais doucement, tu l’avais vu venir puis il faisait pareil avec vous. « Oui, elle a finie de travailler ta maman et si elle reste, je la punie. », disait-il tandis que tu avais dépassé ton temps de garde autorité pour une journée. Ta dernière opération avait durée tellement longtemps que tu ne te voyais pas en refaire une autre. Pas ce soir. Opérer des enfants est délicat et ce travail te demande une grande précision. Tu allais alors chercher ta fille par-dessus les épaules de ton père en lui tendant les bras. Tu riais doucement. « On va juste aller voir Sophie  avant d’y aller. Elle s’est réveillée. », cette patiente que tu as opérée pendant toute la matinée. Tu gardais ta fille sur toi, dans tes bras. Tu la tenais bien tout en attrapant le dossier de ta patiente qui était au comptoir. Tu saluais ton père et Lynn qui papotaient sagement. Ton regard se tournait vers Kahlan à laquelle tu souriais. « Tu as ton maillot de bain ? », lui demandais-tu avant d’aller dans la chambre de Sophie. Tu déposais alors Kahlan au sol tandis que tu prenais la température de Sophie qui s’était rendormie. Les infirmières le font normalement mais Sophie ne se sentait à l’aise qu’avec toi. Sophie était arrivée depuis quelques jours. Un problème aux reins qui s’était mal terminé. Tu avais dû d’urgence lui en trouver un nouveau. Ce qui avait été possible mais des complications avaient ralenties le processus après une hémorragie interne.
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Kahlan J. Thorne
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le petit mot doux de Kahlan J. Thorne qui boit son thé le Ven 10 Aoû - 9:55 ► réponds-lui !





I never saw another one that sparkled like a diamond in the sun. La chambre même est sans pitié, le paradis tombe à mes pieds. Pourtant ta voix dit «  jamais n'oublie pas », conduite par une étoile, jamais n'oublie pas. Un point dans l'univers.

Tu flottes dans les airs, soulevée par ton grand-père, et tu te mets à sourire, à rire même, de ce rire éclatant d'enfant, de ce même rire qui transperce les vitraux tellement il est puissant et qui sait guérir les blessures de maman. Tu aimes qu'on te fasse voler comme ça, tu ne rêves que de ça depuis que tu as appris à parler. Ton premier mot ça a été celui-là. Ailes. Ou elle. Tu sais plus trop. Tu n'avais pas vraiment conscience de ce que tes lèvres laissaient échapper à cet âge. Et alors il te fait descendre, et tu entends ce que te dit ta mère, et tu constates qu'encore une fois, elle est restée plus tard que prévu. Ta mère impose la fierté. Tu relèves la tête, et de ton air presque hautain, tu lui réponds « Je suis fière d'être ta fille. » Juste avant de déposer un baiser sur la main de maman, avec tes joues rougies et tes yeux souriants. Tu plaisantes avec ça, et parfois, quand vous jouez à la reine et au roi, c'est toujours maman la reine. Tu n'es pas comme toutes les petites filles qui ne veulent que des paillettes sur les cheveux. Toi, les paillettes, tu les veux dans les yeux, cette brillance inhérente à l'enfance, au bonheur d'être deux, au bonheur d'avoir une maman comme la tienne. Maman tu ne la changeras pour rien au monde. Pour rien. Au monde. Et même qu'elle n'appartient qu'à toi. Et un peu à Daniel. Mais surtout à toi, dans ta tête. Elle te parle de maillot de bain, tu comprends tout de suite ce que ça veut dire. Sûrement la plage. Tu fais oui d'un petit signe timide, et tu la suis jusqu'à la chambre de Sophie, que tu ne connais pas, mais dont tu as entendu parler, déjà. Tu aimerais bien la voir se réveiller et sourire. T'aimes pas voir les autres souffrir, surtout si ce sont les patients de maman. Tu voudrais que maman soit magicienne et sache réparer le coeur, les poumons et les reins des enfants avec une maitrise d'orfèvre. Mais tu sais bien que c'est plus compliqué que ça. Et même si maman est très forte, c'est pas dieu ni le père Noel. Pourtant, tu as déjà exprimé des voeux devant elle. Et là, face au lit de Sophie et à son petit corps tout blanc allongé dans les draps, tu te sens triste encore. Tu t'approches du bord, et tu poses ta main sur celle de Sophie. Et tu pleures un peu parce qu'au fond, ça pourrait être ta soeur, si tu en avais une. Tu te dis aussi que ça pourrait être Daniel, ou même maman, ou papi, ou papa. Tu prends une inspiration avant de lever la tête vers ta mère. « Elle va se réveiller un jour ? » Faut croire que la Belle au bois dormant t'a traumatisée, parce que tu as une crainte que les gens ne se réveillent pas. C'est bizarre. Mais c'est toi. Et tu sais bien qu'il n'y'a pas d'âge pour s'éteindre. C'est d'ailleurs ce qui t'effraie le plus quand tu viens voir maman à l'hôpital, même si au fond, tu ne lui en parles jamais. T'as pas envie de l'embêter, et puis t'es quand même une gamine, tu sais  t'amuser aussi. Faut pas croire que tu passes ta vie à pleurer. Tu pleureras tous les jours si tu veux quand tu seras en âge. Pourtant, parfois, tu te demandes si le chagrin est contagieux, parce que des gens tristes, ici, il y'en a à chaque couloir.  

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