Il était une fois Hawaï
et ta vie qui débute
Hello mon camarade, ici la tortue des mers d’Honolulu. Tu es bien accroché ? On va pouvoir swinger. Pas de Stitch sur nos plages mais de la joie, du fun et surtout de la bonne humeur. L’on va danser du Elvis Presley ou même du Bob Marley. La musique, on kiffe ça autant que le surf. Nos dieux sont nos dieux et la famille est la famille. Une petite fille nommée Lilo a dit qu’Ohana signifiait famille et que famille signifie que personne ne doit jamais être abandonné. Alors viens donc rejoindre notre grande famille. Prends ton ukulélé en passant. A la prochaine vague, Green Sea Turtle.

Papa me disait toujours que je n’avais pas besoin d’aller au paradis si j’y étais déjà. Je n’y ai jamais cru. Rebelle ? Peut-être pas. Je n’en sais rien après tout. J’ai passé une bonne moitié de ma vie à Hawaii. J’ai souvent ressentie l’impression d’être en prison sur cette petite île. Je voulais voir le monde et Honolulu me semblait si insipide. Une ville, une île… un petit coin si éloigné du monde qui s’ouvre rarement à nous. J’ai voyagé, m’envolant ou même prenant la fuite. Je me sentais libre mais cela ne durait qu’un temps. Le monde, je l’ai vu et je l’ai parcouru. J’en suis venue à croire que dans l’existence de chacun de nous, il existe un indéniable moment où tout change, un enchaînement de circonstances qui soudain bouleverse tout. Car maintenant je sais ou est ma maison. Qu’importe où j’allais, je cherchais le soleil de Hawaii. Qu’importe les plages, je les comparais à Hanauma. Et les bois ? Rien ne vaut la réserve naturelle de Mānoa. La musique de mon enfance me donnait envie de danser de ces mélodies propres à elle. L’on ne trouve pas Honolulu, je p ense que c’est Honolulu qui nous trouve quand nous en avons le plus besoin. Et maintenant me voici de retour face à u ne vague digne des dieux. Je suis de retour à la maison.